C’est avec le coeur rempli d’émotion que j’ai lu votre première lettre. Une lettre aux sentiments si doux, si purs, je ne peux qu’en être conquise. Il s’est passé des choses, mais nous avons toujours su, ensemble, nous relever. Notre union est une force que personne ne possède. Je suis tourmentée la nuit par la puissance de mes sentiments envers vous, je suis poussée par l’envie de me libérer de tous ces absurdités qui sont dans mon esprit. Cette nuit, en secret, dans la pénombre, je vous ai contemplé, j’ai caressé votre corps, parce que désormais, j’ai appris à ne plus me retenir et faire parler mes envies. Je suis prête à tourner cette page, à construire cette vie qu’on rêve tant, fuir le quotidien dans lequel nous nous sommes trop souvent égarés. Notre union est une force. Je ne cesse de me le répéter. Je veux me donner à vous comme dans une éreinte où ensemble nous jouissons d’une vie meilleure. Je lis en vous, je me nourris de vous.
Aujourd’hui, j’ai l’esprit agité. J’ai besoin de tranquillité, de me couper du monde. J’ai vu trop de gens, il me faut retourner à mes plaisirs simple. Lire, cuisiner, écrire, vous regarder, parler avec nos enfants. Fermer les yeux et rêver…
J’ai rêvé, j’ai ce songe plein de fraîcheur, d’une brise qui caresse mon visage et mes yeux posés sur vous, et nos enfants. J’en rêve. L’Ecosse. L’herbe verte, ce petit chemin mal entretenu pour aller dans cette maison pittoresque et chaleureuse. Notre maison, notre image, notre nid. Mes enfants s’y sentent bien, ils construisent leur avenir, et même si un jour ils partiront, nous savons qu’ils reviendront toujours dans cette maison familiale. Je rêve, vêtue d’un pull, de cette cheminée en pierre qui trône dans notre salon, de cette cuisine où ensemble nous réalisons des plats simples, comme nous. De ce bureau aux murs tapissés de livres dans lequel nous travaillons ensemble. Et puis de nos nouveaux amis qui viennent boire une bière. Ils aiment venir chez nous, car ils s’y sentent bien. Je veux y être, oui déjà. Et nous nous donnerons tous les moyens d’y arriver je le sais.
