Je n’aime pas ça. Vous voir comme ça. Je ne vous enguelerai pas. Jamais. Ça ne fera rien avancer et je n’en ai pas envie. Nous avons parlé sur la plage. Nous avons des projets. Il faut être honnête, la réussite de ces projets dépendra de notre capacité à ne pas se faire envahir par l’extérieur. Ce qui est dur pour moi c’est que la seule fois ou nous avons parlé de la potentialité que des gens soient au courant vous n’avez pas pensé aux projets. Vous avez pensé au combat avec ces gens, avec je ne sais qui. Et ça c’est quelque chose qui me tracasse beaucoup. Vous voulez que je vous aide et je vais vous aider. Du plus fort que je peux mais il faut que vous acceptiez mon aide. Quand je vous dis d’ignorer le monde extérieur parce qu’il est nuisible, il faut le faire. La en l’occurence ce n’est pas le cas. Je suis triste de savoir que quand je vous prend en levrette vous pensez que je pense a quelqu’un d’autre. Vous luttez contre votre fierté en ce moment, contre votre égo et c’est normal. Mais il faut avancer maintenant. Nous n’avons plus le temps pour ça. Je vous propose une existence en ce moment. Elle vous plait, vous satisfait ou elle ne vous plait pas et ne vous satisfait pas. C’est la seule chose à laquelle vous devait penser en réalité. Est-ce que je suis heureuse ou pas ? Je ne parlerai pas d’elle, ça ne m’intéresse pas. Je veux parler de nous. Moi aussi mon égo a été bafoué, des dizaines de fois, à des endroits différents, et des choses qui marquent. Pourtant j’essaye et j’arrive à passer outre. C’est la clé du succès. La quand je lis votre lettre je vois quelqu’un qui est dans le combat et ça ce n’est pas bon. Il faut que vous soyez dans l’envie d’avancer. Dans la volonté d’être mieux. Elle n’existe pas. C’est une ombre, à vous de la faire disparaitre en rayonnant.
L’ordre de vos lettres me questionne. Vous m’avez réveillé dans la nuit en étant excité et vous m’aviez écrit une lettre de fantasme pour ensuite m’envoyer une lettre ou vous me parlez de levrette, de penser à quelqu’un d’autre etc… ça me pose question. Je ne veux pas que votre esprit soit tourmenté.
Je veux pas non plus que vous me disiez que tout va bien, que vous me disiez ok pour ensuite me dire que finalement non ça va pas et que vous avez besoin d’aide de manière importante. Parce que là c’est un coup de massue à chaque fois. Dites moi de suite si ça ne va pas. Notre seul ennemi c’est nous. C’est en notre pouvoir d’ignorer certaine personne comme elle et de ne pas écouter ou voir d’autres. Hier Nausicaa, vous comprenez que ça me pose problème. Je n’ai aucune idée de rien mais forcément ça me fait cogiter, je suis comme ça, cogiter pour rien mais je cogite. Ce sont des gens qui créé le Chaos, qui fréquente le chaos et qui y vivent dedans. Qui y retourneront encore plus un jour ou l’autre. Avons nous envie de ça ?
Je suis là pour vous. Le retour à Alès me fait mal. Clairement. Je me suis levé tôt et je suis retombé dans mes travers j’erre depuis 6h en attendant votre réveil. Je n’aime pas cette ville. Je pense sincèrement que cette semaine il faut que vous alliez loin dans votre introspection pour que vous preniez une décision quand à votre façon de voir tout ça. Je vous sens l’envie de me suivre mais je sens aussi une retenue. Je ne parle pas de nos projets, je parle de cette histoire et de notre façon de vivre ici. Je sens que vous savez que j’ai raison mais en même temps je vous sens encore dans la guerre, dans la réflexion, vous cogitez et c’est pas bon. C’est votre frein.
Nous avons des enfants. Nous n’en parlons pas mais ils sont là. Merveilleux. Et ils n’ont pas besoin de parents qui se fatigue sur ça. Les autres ne se soucient pas de nous. Ils s’en foutent. Royalement. Je ne peux pas accepter que vous souffriez et les enfants aussi à cause de chose comme ça. Elle n’existe plus. Elle n’existera plus.
Vous pouvez compter sur moi, je suis là. Nous sommes partenaires. Et surtout je vous aime. Plus que tout. Et beaucoup plus que vous c’est évident. C’est à moi de vous aider. Mais acceptez mon aide.