Je suis pas dans un bon rythme. Mes enfants me manquent. J’aime pas vous voir mal. Je suis fatigué de mon travail. Je vous ai senti loin au niveau tendresse dans le lit. Ça me fait mal. J’ai l’impression d’être vous quand vous le disiez avant. Je n’aime pas être comme ça. J’ai besoin de trouver un vrai rythme de vie et de travail. J’y arrive pas.
la nuit m’a beaucoup fatiguée. Mine de rien c’est épuisant de penser. J’en avais mal à la tête tellement. Les journées ne sont pas simples, il faut chaud l’après midi. J’aime pas avoir chaud. Mes règles n’arrangent pas la situation, je me sens lourde, sale. Avoir ses règles est vraiment un phénomène étrange sur le corps et les sensations. J’aime pas qu’on me touche à ce moment là et je crains les odeurs surtout avec la chaleur. C’est vraiment pas agréable. Quelque part, je passe de la fouffe à l’air à la fouffe comprimée et serrée dans une culotte et une serviette. C’est affreux comme sensation. Je ne suis pas libre de mes mouvements non plus.
J’ai souffert pendant trois ans, peut être plus qu’aujourd’hui. Cette nuit j’ai beaucoup pensé à cette période là. Je ne cherche pas, je n’enquête pas j’essaye de me comprendre. Je me suis surprise moi même par ma réaction à l’annonce de ce que vous avez fait. Mais je crois que je vous en veux plus de m’avoir abandonnée pendant toutes ces années plutôt que ce que vous avez fait. Je ne veux pas ressasser le passé mais vous n’imaginez pas l’état dans lequel j’étais. Je pense même avoir ressentir le jour où vous avez fait ce que vous avez fait car c’est à partir de ce moment là que je vous ai senti loin de moi. A tous les niveaux. Mon statut de professeur vous excitez, je me souviens, je rentrais parfois entre deux cours et nous faisions l’amour car vous étiez excitée que je sois la professeure. Puis tout s’est arrêté, à tous les niveaux. Il est très difficile pour une femme de ne plus attirer les regards de son homme. Enfin bref, ces années la m’ont beaucoup fait souffrir et vous ne vous en êtes pas rendue compte. J’étais seule, complètement seule. En parler me serre le coeur tellement j’ai été mal. Et quand je dis que je ne crains pas de mourrir mais que je crains de souffrir c’est parce que j’ai connu la souffrance, une souffrance lente qui m’a consumé à petit feu. C’est douloureux. Je vous ai perdu à ce moment là et je le sais et ça a été très compliquée pour moi car je vous en parlez er vous ne m’écoutiez pas et vous n’aviez pas fait de moi une priorité. Je ne suis pas persuadé que tout ce qui est arrivé est lié au fait que nous nous sommes rencontrées jeunes. Je pense que je suis en partie responsable car je n’ai pas su vous donner ce que vous vouliez c’est à dire une femme, une vraie. J’étais trop scolaire, je ne voulais pas sortir… J’ai mes raisons même si elles ne justifient rien mais j’ai souffert pour beaucoup de choses. Aujourd’hui je me sens surement libérée de ce poids mais je ne suis pas habituée alors je me freine pour certaines choses. Je vous aime pourtant. Si fort et si passionnément. J’ai appris à ne plus dépendre de vous. Vos attentions, votre intérêt me font du bien, ça m’avait tellement manqué. J’aime vous voir ainsi, j’aime NOUS voir ainsi. J’ai juste du mal à accepter, pour le moments, les sentiments agréables qu’elles me provoquent. Je sais que je ne m’extasie pas comme avant, je n’y arrive plus. Et ce n’est pas qu’avec vous, j’ai juste appris à me blinder car j’ai trop souvent laissé mes émotions prendre le dessus. J’y ai été obligé ces dernières années, il fallait que je me protège.
Je n’arrive pas a respecter mon calendrier pour x raison.
Il le faut, vous devez vous montrer organisé et rigoureux. C’est une habitude qu’on doit prendre. Ce matin je m’étais fixé plusieurs chose à faire en plus des votre. J’en avais pas envie, vraiment pas envie. Je m’y suis obligée et maintenant je me sens comme libérée d’un poids. J’espère que ce que je fais, vous écrire des articles, vous aide à vous libérer mentalement vous aussi. J’aimerai vraiment alléger votre surcharge de travail.
Peut être le soir devrions nous nous dire les choses qui nous stresse et trouver une solution. Par exemple moi je vous dirai : Le foot, mon travail, ce client, la situation etc… Et peut être en parler nous ferait du bien. Je n’en sais rien.
J’aime parler avec vous, et j’aime quand vous me parlez de vous, le foot, le travail… Je me sens concernée et impliquée et mine de rien c’est valorisant. J’ai aimé travaillé cet après midi avec vous, ensemble, en face, à côté. J’aime. Votre présence me suffit. Nous n’avons pas besoin de parler.
J’aimerais aller chez mes parents tout à l’heure. Boire un coup et me baigner.
Oui, allons-y. Serait-il possible de faire le sport le matin? Il fait moins chaud. Du moins pour le moment. Je peux me lever tôt pour le faire ça me dérange pas.
Le legging, j’ai tellement aimé le choisir, le commander, c’est un legging haut de gamme. Je voulais juste vous y voir dedans. Je sais que c’est pénible pour vous. Mais ne m’en voulez pas. Je vous ai senti contente mais sans plus. Je sais pas, comme un peu loin. C’est peut être la fatigue. Je suis à fleur de peau en ce moment.
Je sais que je n’ai pas été gentille de ne pas essayer le legging de suite. Mais croyez moi quand je vous dis que les règles chamboulent beaucoup de choses. C’est vraiment pas une sensation agréable.
Le foot il faudra que vous y alliez un jour. Au moins un début d’entrainement comme ça personne vous emmerdera plus. Melina est étrange, elle va accoucher elle vous emmerdera plus. Mais j’ai l’impression qu’elle cherche à savoir quelque chose. en fait je men fous mais j’espère que vous vous en foutez aussi.
Je m’en fous, je sens aussi qu’elle veut savoir des choses mais je m’en fous et je n’ai pas envie de lui parler de quoique ce soit.
J’irai peut être demain, le temps arrangera vite mon affaire.
Je vous laisse avec une vidéo
Très beau, j’adore. C’est très excitant!
« J’ai juste du mal à accepter, pour le moments, les sentiments agréables qu’elles me provoquent. »
C’est dur de lire ça. Je ne sais pas quoi faire du coup