J’entend tout ce que tu me dis dans ta lettre. J’entend tout. J’essaie de t’aider.
Je ne veux plus parle de cette histoire de mal pour un bien. Je parlais du fait qu’ils ne ma parlent que peu et que c’était un mal pour un bien parce que comme ça je les vois plus. Rien de plus.
J’essaie d’être le mieux que je peu mais ça ne marche pas. C’est un soucis pour moi. En ce moment je le montre pas mais je vais pas bien. Je dors mal, j’ai mes vertiges liés à l’angoisse qui reviennent et ça je sais d’ou ça vient. Tu es distante avec moi. La semaine dernière j’ai essayé de rendre ton quotidien plus facile à vivre. On est allé au théâtre, au cinema etc… Mais je sens que tu es loin. J’ai pris gout à faire tout ce que je fais. J’ai pris gout à t’aider, à m’occuper de toi mieux que je ne le faisais mais ça ne marche pas. Je vois bien que tu es loin. La nuit je te fais des gâtés, le matin aussi, c’est ce que tu as toujours voulu, mais tu es moins réceptive. ça me rend très triste. Tu n’as pas idée a quel point ça me rend triste.
Je ne suis pas distante avec toi, je me sens perdue. Je me sens perdue car j’ai le sentiment de ne pas contrôler mon état et ça me fait peur. J’ai peur de m’écrouler de fatigue et de mal être. Je sais que tu fais beaucoup de choses pour m’aider et je suis contente de savoir que tu y prends goût. Je me sens juste épuisée physiquement. J’ai besoin de me détendre profondément et de me reposer, je tiens sur un fil je le sens. J’ai besoin de repos avec toi, d’être au calme et j’ai besoin de parler avec toi.
Je me sens mal en ce moment car je me dévalorise physiquement et je me suis épuisée à vouloir être parfaire physiquement. J’ai encore des relents, je n’arrive pas à couper avec ça mais c’est très compliquée pour moi ce qui se passe dans ma tête. Je suis en perpétuelle comparaison avec elle. Elle qui est toujours bien apprête, bien coiffée sans jamais rien qui dépasse. Je suis stressée de ça. Pourtant je sais que si tu m’as aimé c’est pour ce que je suis et je ne suis pas comme ça. Je peux être sans maquillage toute une journée et pourtant aujourd’hui je n’y arrive plus. Même pour dormir je me trouve ridicule dans mon tee shirt trop large. Voilà ou j’en suis. Et c’est épuisant, car je calcule tout, mes moindres gestes, mes moindres mots car j’ai peur de te décevoir. Si je parais distante c’est surement pour ça. J’aimerai t’apporter tout ce qu’intellectuellement tu m’apportes, et j’ai peur de dire des idioties devant toi, car je sais que l’autre elle voulait paraitre intelligente. Je dis paraitre car pour moi elle est un leurre tout entier, tant physiquement que psychologiquement et pourtant je ne cesse de me comparer à elle. Ca parait logique après ce qu’il s’est passé. Sauf que c’est en train de me consumer à petit feu. Je sais pas quoi faire pour arrêter tout ça, je demande qu’à te suivre. Je veux pas lui ressemblais, et pourtant quand je m’habille j’ai l’impression que c’est son style que tu aimes. Je ne trouve plus ma place, ma personnalité, tout ça est touchée. Et c’est en ça que je me sens perdue. Je deviens une autre avec toi, et une autre que je déteste.
Je te le cache pas, pour le repas du foot je t’en ai voulu. Parler de ça avec elle. C’est inconcevable pour moi. Je n’arrive pas même aujourd’hui à comprendre et à l’imaginer. Mon intimité dans la bouche de cette personne, c’est pas possible. Je ne sais pas ce qu’elle t’as dit, parce quelle t’as surement dit des choses, je ne suis pas idiot, mais je n’ai pas envie de savoir. ça ne m’interesse pas ce qu’il sort de sa bouche, ce qui m’intéresse c’est ce qu’il se passe dans ta tête. Je veux que tu sois heureuse. Et pour que tu sois heureuse il faut que tu en ai envie. J’ai commis une erreur, je n’ai pas le pouvoir de l’effacer, mais j’ai le pouvoir de rendre ta vie meilleure et c’est ce que j’essaie de faire. Si ça ne marche pas dit moi ce que je dois faire. Mais je sais que tu ne le sais pas. Il y a des non dit dans ton regard, et ça me tue. Je t’aime et je n’ai jamais aimé que toi. Je suis bien avec toi, j’aime faire l’apéritif avec toi ensemble. Tu m’aides dans mon travail. L’argent, ça va beaucoup mieux.
Elle ne m’a rien dit de plus que ce que je t’ai déjà dit, je souffre trop pour ne pas t’en parler. Je t’ai tout dit. Forcément que le “c’était une histoire de coeur” me fait beaucoup réfléchir. Pas par rapport à toi mais surtout par rapport à elle. Je suis obligée de repenser à tous ces moments où elle était chez nous, sous mon nez. Je repense me pose forcément des questions sur comment ça c’est su… J’ai peur, elle me fait peur et je ne me sens pas en sécurité face à quelqu’un comme elle. J’éprouve de plus en plus de haine envers elle, avec l’envie de la frapper, arrivant même à être sous tension quand je passe devant chez elle. Je ne l’a supporte plus, je ne supporte plus sa présence autour de moi, de toi et de mes enfants. J’arrive à un point où son pseudo cinéma me fait hérisser mes poils. Je dois vivre avec, je l’apprivoise mais c’est dur car elle a été dernièrement très présente sur beaucoup de moment, de souvenir de ma vie. Paris, le foot, la musique, la littérature, la cuisine ça devient très compliquée. Je ne le fais pas exprès et je préfèrerai le vivre autrement. Je sais pas si c’est une étape, un processus de réconciliation avec moi même ou autre je sais pas mais ça me met à rude épreuve car je suis de plus en plus fatigué. La fatigue me gagne, le stress me ronge et j’en deviens hypersensible et susceptible. Je fais beaucoup d’effort pour prendre sur moi les trois quarts du temps car toi et les enfants ne sont pas responsables de mes émotions. Se contenir prend de l’énergie. Et puis j’ai besoin de savoir qu’elle n’est plus rien à tes yeux, que limite tu l’as déteste. J’ai besoin de le savoir car quand j’ai eu des doutes et que je te faisais parler d’elle je sentais cette retenue et que tu ne partageais pas les mêmes idées que moi sur elle. Encore aujourd’hui je sais que tu ne penses pas que c’est quelqu’un de manipulateur et de faux, sur ça je ne t’en veux pas mais évidemment qu’au fond de moi ça me fait du mal.
Le sport, j’aime quand tu en fais parce que tu te sens bien. Je sais que tu es bien et fière. Mais si tu te sens pas bien c’est pas grave de ne pas en faire. Il faut écouter son corps. Déjà tu as fait des progres et tu sais comme faire donc c’est déjà gagner.
J’aime et j’aimais en faire sauf que la je me sens très fatiguée mais je me déçois de ne pas en faire car j’ai envie que tu me trouves belle. Je sais à quel point mes fesses sont importantes pour toi et notamment qu’elles soient fermes. Je tombe dans le cercle infernal du je suis fatiguée, je fais pas de sport, je culpabilise de pas faire de sport et je me stresse à l’idée de te décevoir tant mentalement que physiquement et je me fatigue, et… ca continue.
Nous avons des projets, il ne faut pas les oublier. Et mes projets c’est toi. Je t’aime et tu le sais. Ne me fais pas croire que je ne t’aime pas, tu sais très bien que je t’aime. Quand tu as une bonne nouvelle du travail je te sens heureuse, mais avec moi c’est rare. Pourtant j’essaye. Je te jure que j’essaye. SI je te propose le restaurant à midi c’est parce que je sais que ça te change les idées. Rien de plus. J’aime t’aerer l’esprit et pour ça je suis pas a 40 euros pres.
Je t’aime aussi, j’en suis convaincue. Je ne sens juste pas à la hauteur de ta personne ni physiquement ni intellectuellement. J’ai du mal à croire que tu puisses aimer une personne comme moi. Forcément que je me sens comparé, et souvent je me dis que tu as matière à comparer, aussi en faisant l’amour et ça me met énormément la pression. Je n’arrive pas à me libérer de ça. Je ne sais pas tout sur ce qui c’est passé, et tant mieux dans un sens mais c’est difficile parfois de se dire que je ne suis pas la seule avec qui tu as fais ça ou ça. Tout simplement parce que, je pense, que c’est “normal” de ressentir ça après une infidélité.
Maintenant libre a toi de faire ce que tu veux, soit tu m’écoute et tu me suis, mais il faut accepter que je te dise les choses (ça marchait très bien il y a 3 semaines mais la j’ai du mal a te parler tu n’es pas réceptive), soit tu reste avec toi même. Mais moi je veux que tu vienne avec moi. Je te veux à mes cotes. Je veux qu’on reste dans notre tanière. Mais en ce moment je sens que ça va pas parce que tu n’es pas avec moi.
J’ai souvent et surtout en ce moment d’être remis sur le droit chemin. Et seul toi peut y arriver. Je veux retrouver un peu de calme dans ma vie avec toi, du repos et de la complicité.
Accompagne moi. Tu m’excite toujours autant, la preuve le matin je viens toujours sur toi. Je t’aime toujours, je te fais des cadeaux régulièrement pour te faire plaisir. dis moi ce qui ne va pas.